Les usages du solaire photovoltaïque se développent vite et celui-ci possède de nombreuses applications pour les sites isolés et les appareils mobiles. Pour une utilisation massive, les scénarios optimistes, par exemple celle envisagée par l’ADEME1, tablent sur une production maximale de 40 TWh en 2030, qui représenterait une production de 11% de l’énergie électrique au cours de l’année. Cela suppose l’installation de l’ordre de 2 TWh par an jusqu’en 2030, soit la construction de 20 centrales comme celles de Toul chaque année.
La production de cet ensemble de centrales ressemblerait alors à celle déjà fournie par les panneaux photovoltaïque en Allemagne au fil des mois : la puissance installée (voir graphe) produit à peu de chose près ce qui est prévu en France avant 2030 selon ce scénario (environ 30 TWh).

En France, la production serait maximale en été plutôt qu’en mai, ce qui serait intéressant pour les climatisations en été, à cause du réchauffement climatique. Mais en hiver, au moment où le besoin de chaleur est et restera fort en France et dans la partie nord de l’Europe, la production d’électricité photovoltaïque est minimum : les jours sont courts, le Soleil ne monte pas haut dans le ciel, et le ciel est souvent couvert.
La situation n’est pas la même dans les pays du Sud et dans des lieux où la réseau n’existe pas, où le solaire photovoltaïque offre des services irremplaçables (voir vidéo le solaire).
- Contribution de l’ADEME à l’élaboration de visions énergétiques 2030-2050, 08 Novembre 2012, http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=85536&p1=30&ref=12441 [↩]
- Les énergies renouvelables électrogènes, H. Flocart et al. Sauvons le climat, 6 décembre 2012 »http://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/etudes/121227_SLC_scenario.pdf [↩]